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BIPOLAIRE II - (Au-Delà Du Triste Diagnostic Et Vers Une Vie Heureuse)
Evelyn Tomson
Un livre instructif et positif sur le diagnostic dur. Dissiper le stigmate, trouver que vous n'êtes pas seul dans tout cela.
Ce livre est un voyage personnel, qui parle de ce qu'est la maladie, gérant les moments difficiles de dépression et les épisodes d'hypo-manie jusqu'à ce qu'un effet stable soit atteint, soi-disant rémission. L'auteur partage également ses réussites, ses talents et tout ce qu'elle a appris d'une manière optimiste et positive.


Quatrième de couverture :
“Nous avons tous droit au bonheur, mariés ou célibataires, avec ou sans enfant, atteints ou non d’une maladie”.
BIPOLAIRE II – (Au-delà du triste diagnostic et vers une vie heureuse)

Evelyn Tomson
Un grand remerciement à Mariah Carey – qui se confia à moi et partagea son expérience avec DAB (Désordre Affectif Bipolaire) en 2018 dans le magazine “People”, ainsi qu’à ma famille pour l’avoir supporté avec moi jusqu’à ce que j’aie trouvé le compromis – mon bonheur et mon équilibre. Et à tous mes amis à la maison et dans le Pays des Merveilles pour leurs soutien, boîtes de chocolat, fleurs et tout l’amour et toute la compréhension envers moi dans le treizième arrondissement d’une capitale cosmopolite.

Tous droits réservés © 2021 Evelyn Tomson
Traduit par : Seyed Jamal Mousavishirazi
Table des Matières
1. De quoi DAB parle-t-il exactement ? …
2. Mon premier épisode de dépression …
3. Un passage à la manie, peut-être l’hypomanie
4. Dépressions ……………………………
5. Un nouveau commencement ……………
6. Un rêve réalisé ………………………….
7. Retour à la réalité – D3 ………………
8. Numéro 13 ……………………………
9. La grande surprise de 2017 – Une cancéreuse
10. Sur le bonheur et la manière dont je l’ai trouvé
1. De quoi DAB parle-t-il exactement ?
Je commençai une recherche sur le DAB il y a des années, en 2005, avec peu de choses à trouver sur Internet. Sauf qu’il s’agissait d’une maladie plutôt difficile à diagnostiquer, mais du moins elle est guérissable, ou mieux vaudrait dire qu’elle est soignée avec du succès. Aujourd’hui en 2021 il se trouve beaucoup plus de renseignements en accès libre, mais peu de monde osent partager ouvertement ce dont ils disposent. Pourtant, les stigmates qui l’accompagnent sont encore assez forts, car c’est une maladie mentale. De nos jours les médecins parlent de 3 types de DAB (Désordre Affectif Bipolaire) : Bipolaire I, Bipolaire II et le désordre Cyclothymique. Je ne vous donnerai ici que les noms et les 3 meilleurs sites dont j’ai tiré les derniers renseignements. Ce sont :
- www.spychiatry.org/patients-families/bipolar (http://www.spychiatry.org/patients-families/bipolar)
- www.helpguide.org/bipolar-disorder-signs-and-symptoms (http://www.helpguide.org/bipolar-disorder-signs-and-symptoms)
- www.mayoclinic.org/disease-conditions/bipolar-disorder (http://www.mayoclinic.org/disease-conditions/bipolar-disorder)/signs-and-symptoms

Pourquoi est-il bipolaire ? Parce qu’il y a deux bouts du pôle : l’un s’appelle Manie, l’autre bout est la Dépression. Lorsque vous êtes dans la Manie, vous n’aurez besoin de trop de sommeil et vous êtes très actif, vous sentant fou de joie, plein d’énergie et d’idées, souvent créatif et vous passez vos jours presque sans se fatiguer. Il semblerait être très positif à un spectateur. Pourtant, une personne atteinte de bipolarité accepterait certaines de ses idées comme prédominantes et agit d’après ça. Il/elle compte pour réel un scénario illusoire, par exemple il sentirait qu’il est observé ou poursuivi. Et s’il ne s’arrête pas pour se reposer et se ralentir, ou bien est incapable de distinguer quelles parties de ces idées sont fausses – il se retrouverait finalement à l’hôpital.
L’autre bout du pôle est – mélancolie ou dépression. Vous perdrez l’intérêt dans votre emploi, votre famille et vos amis. Votre énergie baisse, vous diminuerez l’amour-propre et au cas où cela continue pour plus d’un mois, vous risquerez de courir à la dépression. Les dépressions pourraient être bénignes ou sérieuses, dépendant de chaque cas, individuellement. Et elles ne sont pas écartées de soi. Il vous faut absolument consulter un médecin et quelques fois essayer plus d’un médicament, jusqu’à ce que vous et votre médecin arrivent à trouver celui qui est efficace pour vous et qui pourrait vous ramener à l’état normal – c’est dire que vous pourrez travailler, vivre votre vie et même apprécier les choses.
Ainsi nous pouvons distinguer les 5 conditions suivantes, selon helpguide.org


Pourtant, la bonne nouvelle est que bien des gens talentueux sont comme ça … principalement chanteurs et acteurs, mais Mariah Carey – la chanteuse célèbre – dans un article que j’ai trouvé en 2008, a parlé ouvertement à ce propos.
Moi je ne suis pas chanteuse, mais j’adore chanter des chansons karaoké. Cela se produit une ou deux fois par an et particulièrement quand je vais au Pays des Merveilles en été.
À la recherche de ce qui ne va pas avec moi – je lis beaucoup de livres sur le développement personnel et je peux dire qu’on a tous droit au bonheur. J’ai recherché donc le bonheur et je l’ai trouvé. Dans mon travail et dans le cercle de mes amis dans ma ville natale et dans un pays que je préfère appeler le Pays des Merveilles. Mon point de départ était ceci : Nous avons tous droit au bonheur, mariés ou célibataires, avec ou sans enfant, atteints ou non d’une maladie.
C’est ici le meilleur endroit de faire mention des livres que je trouvai utiles tout au long de ma vie, livres qui vous font réfléchir en dehors des sentiers battus, soulevant votre esprit en vous aidant par tous les chemins possibles.

1 Dale Carnegy: Comment arrêter l’inquiétude et commencer à vivre
2 Dr. Joseph Murphy: Le Pouvoir de votre pensée subconsciente
3 Eckhart Tolle: Le Pouvoir du présent
4 Rhonda Byrne: Le Secret
5 Brenda Barnaby: Au-delà du secret. Le Bonheur est possible
6 Osho: Le Livre orange – sur méditation
7 Œuvres de Bayinsa Dunov, livres de Mirzakarim Norbekov
8 Deepak Chopra: L’Épanouissement spontané du désir
9 Sergey Lazarev: Diangnistics de Karma – ce dernier je l’ai trouvé très lourd et difficile d’accès.

***
Depuis la petite enfance je savais que ma vie sera associée à l’anglais. J’avais 9 ou 10 ans. Je menais la grande vie derrière le rideau de fer. Et pourtant, outre ce sentiment fort de ce que ma vie sera désormais associée à l’anglais, je n’ignorais pas non plus que j’étais fragile, trop sensible pour ce monde, assumant les choses à titre personnel et, plus tard, travaillant trop …
2. Mon premier épisode de dépression
Le premier épisode, selon les statistiques, se produit normalement à l’âge de 25 ans. (Institut National de Santé Mentale, USA). Et une personne sur 100 est bipolaire. (irsiluma.it)
J’eus ma première rencontre avec cette maladie à l’âge de 23 ans. J’étais tombée amoureuse d’un homme intelligent mais il n’était pas libre. Je n’étais donc qu’une affaire pour lui et cela dut s’arrêter naturellement. Mais sa partenaire s’en rendit compte et en parla avec un de mes parents. Elle ne me demanda pas comment je me sentais. Elle ne prit même pas mon parti. Alors les choses s’aggravèrent à tel point que je me décidai et essayai même de me suicider. Fort heureusement, comme ce n’était en principe qu’un cri d’aide, j’avais choisi des pilules et de l’alcool pour ma tentative. Ainsi me trouvèrent-ils à temps et me sauvèrent. Je serai reconnaissante à mon père car il était celui qui me trouva. Je rencontrais ainsi un épisode de Dépression avant même de savoir ce qu’est la Manie. Des jours affreux, le service des urgences dut rapporter cette tentative et après mon traitement initial, il fallait que je sois traitée pour mon problème mental.
Je ne hais personne pour la manière dont ils réagirent. Je passai 40 jours dans un service psychiatrique et ainsi on leva le voile, au 40
jour exactement. Je me sentais légère, bonne de nouveau et j’appris avec difficulté qu’il y eut une issue pour sortir d’une dépression. J’ai actuellement 50 ans environ. Donc pour la durée de 27 année vécue avec la maladie je peux dire que j’avais plus d’épisodes de Dépression et seulement 3 épisodes de Manie. Sur un des sites que j’ai donnés au début de ce livre, ils disent que les patients traversent plus souvent les épisodes dépressifs, et que ceux frappés de manie pourraient être doux, et ainsi on les appellent hypo-manique.
Mais pendant ces 40 jours je me rappelais deux choses. Je demandai une Bible – la version pour enfants avec des dessins magnifiques. J’y dessine une ligne pour chaque jour passé à l’intérieur. La deuxième chose stupéfiante était que ma mère venait me voir chaque jour après le travail. Comment elle réussit à aller au travail et comment elle obtint la permission d’entrer chaque jour à presque 5:30, je n’osai jamais le lui demander. Cependant, je l’aime tendrement pour avoir été là me voir chaque jour. Les autres membres de ma famille s’y rendaient aussi quand il était permis.
De toute façon, je trouvai, après cette dépression, certaines raisons pour vivre, j’étais obligée de terminer ma formation et c’était ça que je fis. Je me repris, étudiai et réussis mes examens et je finis presque haut la main. J’obtins un diplôme en anglais – le Master.
J’étais contente que j’avais survécu et me remis de ce moment difficile dans ma vie. J’espérais seulement que nul épisode nouveau n’arriverait. Hélas …
3. Un passage à la manie, peut-être l’hypomanie
DAB pourrait être une maladie saisonnière. Mon médecin me conseilla d’être vigilante surtout au printemps et en automne. Elle m’avait dit également de prendre mes médicaments – en général un seul comprimé, le soi-disant stabilisateur d’humeur. Alors je prenais Depakine Chrono 500 gr. Et je me sentais très bien pour quelque temps jusqu’à ce qu’au début du printemps j’aie commencé à écouter les textes des chansons de façon très intensive. J’écoutais essentiellement les chansons anglaises et parfois j’établissais des connections avec des textes se référant à moi, ou bien une scène d’un film se référant à moi. Je n’avais jusqu’à ce temps traversé aucun épisode de manie, alors j’aimais en quelque sorte à accéder aux sens affinés et à réfléchir de manière précise … Je remarquai surtout que je dormais pendant moins d’heures quoique je n’eusse rien à m’en inquiéter. C’était ma dernière année à l’université … Mais le manque de sommeil joua probablement un tour sur moi. Je ne suis pas du tout sûr comment il commença mais j’eus le sentiment d’être poursuivie à quelque point. L’autre chose intéressante fut que je n’eus aucune peur ou quelque chose comme ça, mais je pensais que toutes les voitures gris foncé ou noires me poursuivaient. Et je marchais pour des heures autour de ma ville universitaire, impatiente ne sachant qui appeler à secours, et s’il/elle me comprendrait et me croirait.
Je lus que si vous ne dormez pas suffisamment, vous serez fatigué à un moment ou un autre, et puis vous prendrez des moments de micro-sommeil. Jamais quand vous êtes dans la manie ! Ne tomberez non plus dans l’hypo-thermie … comme ils décrivaient dans un test qu’ils réalisèrent avec des soldats, laissés sans sommeil pendant 48 heures ou presque et ils développèrent l’une de ces conditions ou toutes deux : le micro-sommeil et l’hypothermie. (Je lus à ce propos dans un livre.)
Le point important est de vous arrêter, si vous le pouvez et de faire de votre mieux et de vous reposer. Se rendre chez soi et rester au lit est le meilleur choix. Ce que je ne fis pas et suivant un mauvais scénario, je fis un petit bazar, ma famille s’en rendit compte et je fus obligée d’aller voir un médecin. J’avais déjà eu mon premier épisode de dépression et le médecin, avec cet épisode de manie, eut toute la raison de se prononcer sur ma Bipolarité. Ce n’est pas quelque chose de plaisant à entendre, et de retour en 1996 on ressemblait plutôt à un étranger, essayant de comprendre et ne trouvant nul renseignement suffisant – si ce n’est que des bouts de ce que disait le médecin. Que c’est intellectuel, que vous ne devrez pas arrêter ou vous désespérer, qu’elle était guérissable… Mais essayer de l’expliquer à votre famille… C’est difficile… pour la même raison… manque de renseignement dans ces années-là. Je me rappelle que mon médecin était si compatissant et si encourageant. Elle dit que c’était individuel et qu’avec une bonne attitude et un traitement efficace, les choses resteront sous contrôle pour un temps assez long. Elle n’inscrivit même pas le cas. Je n’avais obtenu nul dossier à mon nom. Au début on avait utilisé le nom de mon père. Comme je viens de le dire, le médecin espérait que cela ne se reproduira pas. Maintenant quand j’y pense, c’est encore plus commode car je dispose de mes propres expériences, en tout cas c’était mon premier cas de manie, il était donc naturel de ne pas savoir ce qu’il vaut mieux faire. Aussi, après avoir obtenu tous les renseignements sur les sites et pendant des années, je pourrais dire que je suis Bipolaire II, comme celle de Maria Carey, car mes épisodes de manie sont de courte durée, ils sont alors plus ou moins des cas d’hypomanie.
4. Dépressions
En 1997 je commençai mon travail comme enseignante d’anglais, mais je commençai, dès la deuxième année, de me sentir très fatiguée. Je commençai à perdre ma concentration et ne pourrais point terminer mon enseignement si je n’avais un appui-tête/une chose pour soutenir la tête – mon cahier avec agenda écrit pour les leçons. Je n’ignorais pas que quelque chose n’allait pas bien, et lorsque je commençai à avoir des nuits sans sommeil, je partis consulter le même médecin qui la première fois m’avait apporté son aide.
Elle me prescrivit quelques comprimés et je réussis tant bien que mal à finir l’année scolaire, ensuite vint les grandes vacances d’été pour les enseignants au moment où j’espérais recouvrer ma santé.
Les dépressions sont des situations délicates. On ne peut pas les écarter aussi aisément. Elles durent individuellement mais non moins de deux mois avant d’atteindre un résultat stable. Ainsi pris-je les comprimés et crus que j’irais mieux. Mon médecin m’avait annoncé des choses intéressantes. Un de ces faits consistait en ce qu’il y a une condition intrinsèque chez les gens raffinés ou fragiles. Elle m’assura que je pourrai continuer mon travail malgré cette condition, parce que l’amour-propre réduit n’est pas réel. Et que les autres gens ne remarquent souvent pas qu’il y a quelque chose de faux en nous. Elle était pour de longues années une grande aide, elle disait aussi que quiconque se sent concerné à notre propos m’accueillerait même avec cette particularité à moi. Pourtant on ne peut jamais prévoir. Plutôt comme la grippe, vous ne savez jamais si vous l’attraperez ou non. Mais il y a des signes à être prudent. S’il est nécessaire, je demanderai l’aide de quelqu’un ou du médicament. Elle m’avait informé également qu’il y a des gens n’ayant qu’un ou deux épisodes de dépression et ils recouvrent complètement la santé et ne souffriront plus jamais. Mais la mémoire et le savoir que j’avais obtenus n’en seraient pas affectés. Le centre de reproduction dans mon cas était éliminé, et il y a certain manque d’éléments biochimiques entre les données entrant et sortant. On discuta les raisons de la difficulté de garder ma concentration et elle expliqua par des mots clairs et simples à comprendre que la volonté est aussi éliminée dans une dépression et c’est là une expérience très amère et inquiétante pour la personne. Mais il y a une issue à cela et je devrai être optimiste. Nous n’avons pas besoin de nous torturer ou nous reprocher ou reprocher les autres pour la seule raison que nous vivons un épisode de cette maladie affreuse. Nous aussi nous ne devrons pas changer de façon drastique nos projets pour la vie non plus. Il est possible de trouver un moyen terme, un compromis, et un traitement efficace et devenir comme tous les autres gens, avoir un bon emploi, une famille heureuse et pourquoi pas des gosses.
Quelquefois il était une heure par jour, d’autres fois après avoir bu une tasse de café, mais je remarquai qu’il venait des moments que je me sentais mieux, j’aimais sortir, ou faire quelque chose… ! J’avais même l’énergie de faire un voyage d’étudiants autour de l’Europe au printemps pour 10 jours. Ainsi les gens normalement ne remarquent pas sauf si quelque chose attire leur attention. Et je pouvais continuer de vivre avec elle. Cette fois je travaillais et demandais de l’aide. La dépression 2 était plus courte, plus douce et je pouvais me remettre plus rapidement que la dernière fois.
Mais je me rappelle encore la fatigue, le sommeil et l’ennui que je sentais alors. Par bonheur, comme ils le disent : Ce qui ne vous tue pas vous rendra plus fort. Et j’étais obligée de continuer faisant un pas chaque jour vers l’amélioration. Après ce second épisode de dépression, je n’eus presque aucun problème pendant 10 ans environ. Le terme médical en est rémission.
***
Malgré tout je commençai à travailler plus qu’avant. D’abord, c’était un projet d’une école internationale, puis un autre projet de deux ans et finalement un projet transfrontalier pour trois ans. J’enseignais l’anglais dans une école et j’exécutait après les cours des tâches concernant les projets… Eh bien, c’était exténuant ! – 6 ans de succès successifs ! Ainsi je commençai à sentir les mêmes symptômes : fatigue, ennui, manque de sommeil, se sentant exténuée.
Je savais juste avant le début du projet de trois ans que je devrais dire Halte ! j’avais eu un pressentiment, une impression intuitive de ne pas accepter l’offre. Pourtant, au lieu de l’écouter et de dire Arrête ! je dis qu’il me faudrait une pause ! Il y a d’autres gens qui parlent anglais dans cette école, Je ne refusai pas l’offre. Et je regrettai ma décision jusqu’à ce jour. Dépression No 3 me frappa comme un ouragan. Ce n’était pas doux cette fois mais très sévère. Aussi fis-je tout ce qui serait efficace à mon sens. J’allai consulter mon médecin. Elle me prescrivit des médicaments et je continuai à travailler – enseigner et exécuter des tâches, me battant quotidiennement pour la force de passer les journées. Ainsi depuis le mois de février jusqu’à la fin mai j’enseignais et travaillais sur le projet. C’était dur outre mesure. Et je ne voulais pas que mes collègues le remarquent. Ma mère non plus ne me permettait pas d’abandonner le projet.
Alors pendant 4 mois j’étais comme prisonnière, me rendant au boulot, faisant de mon mieux et revenant chez moi fatiguée, sans aucune force, malgré que j’eusse pris 4 types de médicament. Mon corps avait accumulé tant de stress et de fatigue. Ainsi je barrais la journée sur le calendrier en espérant être capable de terminer l’année scolaire. Par bonheur le mois de mai arriva et avec ça la plupart de mes cours étaient terminés. Ensuite j’eus la force de finir le projet tout en sachant que cela doit s’arrêter. Et j’abandonnai mon emploi d’enseignement en août 2015.
Quand je repense au passé, je devine que ce n’était pas l’emploi causant le stress mais tout ce travail supplémentaire au projet. J’avais passé 18 années à enseigner. Je n’eus aucune envie de devenir principal adjoint. J’étais une enseignante confirmée et chef du département d’anglais. De plus, j’avais obtenu une bourse pour un cours de formation des professeurs à Cambridge au R-U, par conséquent j’avais plus ou moins atteint tout dans cette profession. Il était vraiment le temps pour un changement.
En 2007, une société dans ma ville eut besoin d’un traducteur et je me mis à traduire pour eux comme emploi à mi-temps. Quelquefois c’était des traductions sur site avec des visiteurs étrangers dans la société. J’adorais le travail de traduction. Ainsi pendant 4 ans, jusqu’en 2011, je traduisais des documents et des reportages, des contrats et certains manuels pour des machines. Je n’avais pas abandonné mon emploi d’enseignement bien sûr. Je faisais de la traduction dans les après-midis, en été, pendant les vacances. La société était compréhensive – ils m’appelaient et me demandaient combien de temps j’avais besoin pour faire …xx… pages et on eut de bonnes relations de travail. J’acquis de bonnes expériences et je m’en réjouissais vraiment.

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