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La Chance D'Être Allergiques ?
Carmine Cavaliere
L'objectif de ce livre est d'aider les patients atteints d'allergies à mieux supporteur les symptômes de cette pathologies, également d'un point de vue psychologique.


CARMINE CAVALIERE

LA CHANCE D’ÊTRE ALLERGIQUES ?

Titre original: La fortuna di essere Allergici ?
Traduit par: Magali Vidrequin

Éditeur: Tektime
Carmine Cavaliere

LA CHANCE D’ÊTRE ALLERGIQUES ?

(L’expérience d’un allergologue pour mieux vivre la maladie allergique)
INTRODUCTION
L’homme est une structure vivante intégrée dans l’environnement qui l’entoure, dont il fait partie et est dépendant et imprégné. Il ne pourrait évidemment pas vivre sans l'air qui rentre avec rythme dans ses poumons, sans la chaleur du soleil et du centre de la Terre qui lui fournissent de plusieurs façons les énergies vitales telles que alimentaire, thermique et rayonnante, sans les milliards de microbes qui prolifèrent à l’intérieur et à l’extérieur de son corps et qui sont indispensables lorsqu’ils font partie, par exemple, de la flore intestinale en vivant avec lui en symbiose et lorsqu’ils le protègent des autres microbes, qui sont eux pathogènes ou devenus pathogènes (lorsque nous prenons des antibiotiques nous détruisons une grande partie de notre flore intestinale et quelques microbes jusqu’alors inoffensifs peuvent se développer, sans aucune concurrence, jusqu’à devenir dangereux pour notre santé).
Voilà pourquoi nous utilisons les ferments lactiques ou les probiotiques qui ne sont que des colonies de microbes qui ont pour fonction de remettre en équilibre notre flore intestinale ; l’homme ne pourrait pas vivre sans les autres êtres vivants tels que ceux du monde végétal qui lui procurent de l’oxygène et les aliments nécessaires à la survie, comme les fruits, les légumes, les graines, les racines, les feuilles, les huiles, les substances bénéfiques et encore plein d'autres choses, ou encore ceux du monde animal qui contribuent à son alimentation (la viande n’est pas conseillée pour de nombreuses raisons mais cela serait trop long à expliquer) comme le lait et les œufs, à son habillement avec la laine et à ses loisirs grâce aux animaux domestiques. Dans tous les cas, les animaux font partie du cycle énergétique qui est continuellement en effervescence. Et enfin, comment vivrait-il sans les éléments minéraux et l’eau dont il est lui-même constitué et sans les autres hommes avec lesquels il forme des groupes sociaux autonomes.

Abstraction faite de toute conception philosophique/religieuse et de l’histoire millénaire de son existence, l’homme est aujourd’hui sans aucun doute le maître de la Terre, c’est-à-dire l’animal qui, à la différence des autres êtres vivants, peut modifier l’environnement à son gré dans le bien et le mal car il n’est plus sujet aux lois naturelles que tous les autres doivent encore suivre : si, par exemple, les températures venaient à baisser soudainement, de nombreuses espèces animales et végétales, comme cela a eu lieu dans le passé, succomberaient, tandis que l’homme, dans une certaine mesure, parviendrait à survivre puisqu’il réussit à se procurer des sources de chaleur de plus en plus efficaces.
Chaque être vivant possède ses propres systèmes de défense pour survivre dans l’environnement qui l’entoure : il suffit de penser au fait qu’une plante africaine mourrait certainement avec un climat du nord de l’Europe, de même qu’un ours polaire survivrait difficilement dans une zone équatoriale. Parmi les systèmes spécifiques de défense, on retrouve, par exemple, la facilité de reproduction d’un gnou ou d’une souris, le squelette externe de la tortue, le poids imposant de l’éléphant, et ainsi de suite. Si nous leur enlevions ces caractéristiques spécifiques, nous leur enlèverions également la vie.

L’unique être vivant qui réussit donc à s'adapter facilement aux conditions environnementales diverses et variées est l’homme, qui se procure le chaud et le froid, transforme les sources énergétiques selon ses besoins, profite des ondes électriques, acoustiques, électromagnétiques, les rayons X. Mais nous ne devons cependant pas oublier que tout cela a eu lieu dans une époque relativement récente, et qu’il est ainsi difficile pour l’homme d'avoir toujours conscience, jusqu’au bout, de ce qu’il fait. Si l’on observe les concentrations de CO2 au cours des siècles derniers (obtenues grâce au carottage du glacier de l'Antarctique qui contient des bulles d'air provenant du passé), celles-ci ont connu des fluctuations plus ou moins constantes entre un minimum et un maximum. Les concentrations de CO2 des 50 dernières années ont montré une augmentation effrayante et inquiétante, dépassant d'au moins 10 fois les plus hautes concentrations des siècles derniers.
Il existe encore aujourd’hui des groupes ethniques vivant passivement dans leur environnement et, bien que n’en ayant pas conscience, ils respectent quotidiennement l’ensemble des conditions climatiques, physiques, chimiques et biologiques dans lesquelles se déroule leur existence. J'ai toujours été touché par l’histoire des Indiens d’Amérique, qu’on appelle les Peaux-Rouges, chassés de leur territoire pour laisser la place à des populations plus « civilisées ».
Peu de personnes savent qu’ils utilisaient un territoire de chasse pendant une certaine période, jusqu’à ce qu’ils voient que le nombre de bisons, source la plus importante de leur alimentation (cette viande-là n’était pas toxique, et servait à la survie d’un homme ancien, et non à la gourmandise d’un « obèse » moderne), avait considérablement diminué, et se lançaient donc dans de grandes émigrations à la recherche de territoires plus riches. Ils retournaient ensuite, après quelques années, sur l’ancien territoire qui, entretemps, avait retrouvé son équilibre naturel.
Aujourd’hui, une grande partie de ces territoires est empestée par le gaz, par du lisier et par la désertification résultant de la recherche obsessionnelle de pétrole et de ses dérivés, et n'ayant désormais plus de gisements, ils sont extraits en broyant le sous-sol à la recherche de bulles de gaz et de résidus de pétrole.
Ce « Maître de la Terre » enferme aujourd’hui les poulets dans des cages et il les stimule jour et nuit avec des stimulus lumineux et sonores pour les « inviter » à manger et à grossir avec de l'alimentation artificielle pleine d’antibiotiques et d’hormones.
Il cloue les oies au sol pour pouvoir extraire plus de foie, il garde les vaches enfermées toute leur vie dans une étable pour produire plus de lait et de manière plus pratique, et je pourrais continuer à donner des exemples, mais je m'arrête car j'aime beaucoup les animaux et je respecte ceux qui les aiment.
Je crois que ce « Maître de la Terre » se croit très intelligent, alors qu’il est très certainement égocentrique, égoïste, et qu’il ne voit pas plus loin que ce qu’il pense être son propre bien-être. Il est en train de détruire le monde pour continuer à vivre avec sa belle voiture, son ordinateur, son smartphone, ses voyages en avion low cost, sa salle de sport, son tennis, ses matchs de football, son coiffeur, sa politique, Facebook, Twitter. Mais une personne vraiment intelligente se rend compte de ce qu’elle laisse en héritage à ses enfants et encore plus à ses petits-enfants ?
Je doute fortement que l’homme d'aujourd’hui soit plus intelligent que celui d'autrefois : qui est le plus intelligent, l’homme qui a inventé la roue ou celui qui prévoit de percer la montagne et d’en détruire la nature qui l’entoure ?
L’homme le plus intelligent est-il celui qui a découvert pour la première fois le feu et qui est parvenu à l’allumer à son gré ou est-ce l’homme qui pense qu’une centrale atomique est inoffensive ?
L’homme s’est laissé corrompre par l’idée fausse qu’il peut gérer les matières terrestres à son gré et c’est dans cette optique qu’il a développé une des essences négatives de son esprit, l’égoïsme : Le marbre, qui s’est formé il y a des millions d'années, est extrait par tonnes des gisements naturels, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus, et les carrières, où avant il y avait de belles montagnes ou collines, sont souvent transformées en décharges de déchets.

Mais l’homme moderne connaît-il l’histoire de l’île de Pâques ?
Cette île, il y a très longtemps, était riche en végétation ; et où il y avait de la végétation, il y avait de la richesse, grâce à la présence d’animaux de toute sorte, sans parler des produits du monde végétal et de l’importance de l’ombre et de l’humidité créée par le monde végétal. Sur l’île, il existait deux peuples qui se combattaient en attirant les bénéfices des dieux qui, selon leur culture, aidaient la tribu qui élevait vers le ciel les plus longs et les plus lourds monolithes créés en sculptant les roches présentes sur l’île, les Moaï. Jusque-là, rien d'étrange (naturellement pour leur culture), mais ce qui est grave est que pour transporter ces énormes statues dans les lieux les plus élevés de l’île (et donc au plus proche des dieux), ils avaient besoin de centaines de troncs d'arbres pour faire glisser les monolithes.
Sur une île où il y avait 10 millions d'arbres, qu’est-ce que ça changerait d'avoir 100/200 arbres en moins, et ainsi, en continuant la guerre entre tribus (ceux qui visitent aujourd’hui l’île se trouvent face à une multitude de monolithes qui trônent sur un paysage essentiellement désertique) on arriva à 100 000 arbres, et qu’est-ce-que ça changerait d'avoir 100/200 arbres en moins ? Les habitants de l’île se sont peu à peu habitués à avoir de moins en moins d'arbres. On arriva alors à 10 000 arbres, et la soif de suprématie du roi d'une tribu sur l’autre porta à la construction d’un monolithe encore plus grand, et que voulez-vous que 100/200 arbres en moins représentent ?
Enfin, petit à petit la végétation a disparu, comme les êtres humains et les animaux, ne laissant que désolation.
Je crois que chacun pourrait raconter sa propre Île de Pâques : un des premiers, à sa façon, était Adriano Celentano, avec sa chanson « Il ragazzo della via Gluck ». Mais mon île je l'ai vécue de l'hôpital Cardarelli, où en 1975 j'ai commencé à faire mon premier stage : les services étaient entourés par une forêt de pins tellement dense que les rayons du soleil ne touchaient pas terre. Pour l’ambition d’un célèbre orthopédiste, environ trente arbres ont été abattus, dont un if centenaire, magnifique (!), pour construire un service d’orthopédie et de rééducation, mais qu’est-ce que ça représente trente arbres par rapport à la centaine qui restait ? Puis, pour l’ambition d’un président d’une administration sanitaire locale italienne (ASL), d'autres arbres furent abattus pour faire de la place au service des Urgences, puis d’autres furent abattus pour l’ambition d’un chirurgien pour un service de recherche sur les cochons (sic). Puis une partie de la forêt fut enlevée pour faire de la place pour la pharmacie, un bout de nature servait pour l’héliport et récemment l’hôpital a donné un morceau de la forêt de pins à la mairie de Naples pour, d'après ce que l’on dit, une zone de stationnement de bus. Il ne reste désormais que des pins tellement éparpillés (cela ressemble désormais à la tête d’un homme presque chauve) que de l’herbe pousse magnifiquement, grâce au soleil qui y arrive.
Ceci est le scénario qui doit faire peur à l’homme moderne : chaque fois qu’ils détruisent un espace vert pour construire un bâtiment, une route ou quel que ce soit, pensez toujours à l’île de Pâques, car l’île de Pâques « finale » sera, tôt ou tard, la Terre !

Vous parvenez à imaginer la population d’une grande ville qui, pour purifier l’air pollué, les égouts infestés par les rats, les routes pleines de déchets, la mer et le lac à proximité qui ressemble à une déchetterie, déciderait comme les populations indiennes de déménager temporairement dans une autre zone pour permettre la régénération et la requalification de sa ville ?
C’est une vraie utopie ! Mais ce n’est pas une utopie de croire que les hommes de cette ville, dotés, comme il le semble, d’intelligence, s’ils sont parvenus à aller sur la lune, à analyser les plus petites particules sub-électroniques, peuvent prendre conscience de tout ce qui se passe autour d’eux et peuvent trouver de possibles remèdes.

Ce long discours m’a servi d’introduction au concept de l’homme inséparable de l’environnement qui l’entoure dans le sens où la santé, entendue comme condition de vie normale, sans problème physique et/ou psychique, dépend uniquement des choix réalisés par l’être humain pour la transformation de l’environnement à partir duquel il tire son alimentation et dont il est entouré.
Il est évident que si l’air que nous respirons est de plus en plus chargé en substances non naturelles et toxiques, si notre alimentation s’enrichit de plus en plus de substances chimiques artificielles (conservateurs, colorants, additifs, vitamines synthétiques, édulcorants) ou dans tous les cas qui ne nous sont pas propres (dérivés d’engrais chimiques, hormones), si nous continuons à inhiber chaque petit symptôme de notre organisme avec des médicaments qui prétendent réguler, à coup de clé à molette, l’horloge de précision qu’est notre organisme, si nous continuons à nous faire dépasser dans chaque moment de notre existence par des ondes à haute fréquence et/ou pénétrantes (radio, TV, téléphones, rayons X) dont nous ne connaissons pas les effets négatifs, si l’eau que nous buvons et avec laquelle nous nous lavons s’éloigne de plus en plus de celle que buvaient nos grands-parents, si le travail que notre société de consommation actuelle nous pousse à faire est de moins en moins conforme aux habitudes spécifiques de notre espèce, faisant désormais régner le stress, alors que pouvons-nous attendre de notre futur ? Pourquoi parler du cancer ou de la dépression comme de maladies tombées du ciel ? Pourquoi continuer à chercher des substances chimiques qui atténuent les symptômes de nos malades lorsque les symptômes sont des signaux de mauvais fonctionnement de la « machine de l’homme » ?
Lorsqu’un nouveau-né pleure, nous cherchons à étouffer ses pleurs ou à en éliminer la cause ?
Nous sommes arrivés à un point de non-retour ; nous devons désormais comprendre que chaque espace vert éliminé, chaque forêt rasée est un CRIME contre l’humanité ! Et ne nous faisons pas intimider par ceux qui affirment qu’il y a des problèmes plus grands comme la guerre ou le manque de travail, car le problème environnemental est le plus important pour l’être vivant puisqu’il remet en question l’existence de l’homme sur Terre.
Nous ne pouvons pas faire perdre le travail d’un ouvrier dans une entreprise chimique, même s’il est contre les saloperies qu'il produit, mais nous pouvons faire en sorte que tous les critères de sécurité et de salubrité soient mis en œuvre dans la production de cette usine.
Et c’est ainsi pour chaque travail, de l’enseignant au boucher. Aujourd’hui, un médecin ne peut plus soigner sans prescrire de médicaments, le patient le considère autrement comme étant ignorant et le change, mais si c’est la culture contraire qui grandit, celle qui voit les médicaments comme des remèdes toxiques à n’utiliser qu’en cas de véritable nécessité, alors nous aurions besoin de moins de médecins.
J'avais un collègue avec lequel je faisais des gardes à l’hôpital et que je pouvais donc voir parfois le matin, parfois l'après-midi et parfois de nuit ; donc, en pratique, je connaissais ses habitudes sur 24 heures et ce qui m'a frappé c’était que, même s’il n'avait que trente ans, il rythmait sa vie à coup de médicaments : il ne mangeait pas s’il ne prenait pas un anti-acide, il ne dormait pas s’il ne prenait pas un hypnotique, il n’allait pas aux toilettes s’il ne prenait pas un laxatif, il prenait des médicaments pour l’hypertension et de l’aspirine pour prévenir les thromboses. Il se lavait les dents avec des dentifrices médicamenteux et se rinçait la bouche avec des dentifrices antiseptiques, et ainsi de suite.
Ce qui était grave, cependant, c’est qu’il travaillait principalement comme médecin de famille ; pauvres patients ! Un jour, j'ai rencontré une de ses patientes qui est ensuite devenue une de mes amies. Elle m’appela un soir, paniquée parce qu’elle avait de la fièvre et qu’elle n’arrivait pas à joindre son médecin de famille. Elle tressaillit lorsque je lui dis qu’elle ne devait prendre aucun médicament mais qu’elle devait attendre tranquillement l'évolution de la fièvre, rester au repos et faire travailler son système immunitaire. Elle se calma lorsque je lui dis qu’elle pouvait m’appeler à tout moment, que moi non plus je ne prenais jamais de médicaments pour une fièvre bénigne et qu’il serait toujours temps de prendre plus tard des médicaments contre la fièvre et des antibiotiques. Quelques jours après, la fièvre était passée et elle me confia que son médecin, à chaque petite montée de température, lui prescrivait des antipyrétiques et des antibiotiques, à tel point qu’elle pensait que la guérison ne pouvait pas être possible sans ces médicaments. Quelques jours après, elle changea de médecin, et j'ai ensuite appris qu’elle changea encore deux fois, jusqu’à ce qu’elle en ait trouvé un qui pensait comme moi.

Je ne serai certainement pas le premier à parler de Démocratie, de système, de société, d’humanité, mais je crois que le devoir de chaque citoyen est d’exprimer ses idées et les mettre en avant sans déléguer à personne, encore moins les politiciens pour lesquels nous votons, qui doivent au contraire toujours être poussés par nos instances, nos suggestions, nos observations, nos actions. Enfin, notre devoir politique ne doit pas s’arrêter après avoir mis notre bulletin de vote dans l’urne, mais cela doit être le début de notre vie politique.
La Démocratie est souvent étiquetée comme la volonté de la majorité : il n’y a rien de plus faux ! Ce n’est pas moi qui le dis, mais l’histoire ! Les époques du nazisme et du fascisme étaient massivement soutenues, mais qu’est-il resté dans les souvenirs de ceux qui les ont vécues et qui les étudient ? Le massacre de l’être humain !
La démocratie est un moyen de voir l’existence comme le respect de l’être humain et de l’environnement. Plus il y a de démocratie, moins il y a de différences sociales, et meilleures sont les conditions de vie des moins favorisés. Concentrez-vous sur les mots des chefs d’État italiens, des présidents de la Chambre et du Sénat dans leurs premiers discours de prise de poste institutionnel : ce sont des discours inspirés par la solidarité, l'altruisme, l’égalité, la fraternité, le respect de la constitution. Ce sont des discours avec lesquels nous serons tous d'accord, mais ensuite ? Nous restons dans le système capitaliste dans lequel les grandes puissances continuent d'absorber les ressources économiques des citoyens en augmentant de plus en plus le fossé entre les riches et les pauvres, et en détruisant sauvagement ce qui reste des beautés naturelles.
Le « système », nous le maintenons en vie par manque de courage, la « société » nous a comme « partenaires » mais nous n’en sommes pas conscients, « l’humanité » est composée de nous, les hommes et les femmes, mais nous oublions souvent d’être « humains ».
Il semble que l’homme se sent à l’aube de la fin du monde, il fait la course à l’accaparement, à l’enrichissement, il balaie tout sur son passage comme s’il avait la certitude de détruire quelque chose qui serait dans tous les cas détruit par quelqu’un d’autre, et il rase donc des forêts millénaires, il pollue la mer, les rivières, les lacs, il « tchernobylise » l'air que nous respirons ainsi que la surface de la Terre, il cimente à tout va, il s’aveugle de luxe, de luxure, de drogue.
Il ne suffirait que d’un peu d’amour ! Pour ton prochain, pour toi-même et pour les hommes qui viendront.

L’homme doit comprendre que la vie ne s'arrête pas avec la mort, puisqu’il est lui-même déjà vivant au travers de son fils, et du fils du voisin, du petit africain, de l’enfant esquimau.
Le vieillissement n’est rien d'autre que la lente accumulation de déchets que l’organisme ne parvient pas à éliminer malgré la pleine fonctionnalité des organes épurateurs (foie, reins, peau) et par une lente détérioration de notre ADN avec un changement conséquent de la qualité de nos cellules qui conduit inévitablement, tôt ou tard, à la mort de l’individu. Mais nous survivons grâce à la grande efficacité du système de procréation : nous obtenons grâce à lui que tout le patrimoine millénaire de l’évolution psychophysique de l’homme, dans une époque au cours de laquelle l’organisme n’est pas encore rempli de déchets, et c’est-à-dire à l’âge jeune, est relancé dans le futur grâce à la rencontre de spermatozoïdes et d’ovules qui continuent l’existence de la vie avec la combinaison, variée et indispensable, de caractères.
Il est donc évident que la mort est un événement nécessaire pour sauvegarder la pureté de l’être vivant.
Je pense donc qu’une vie avec moins de déchets (alcool, excès alimentaires, tabac, drogues, substances chimiques et poisons) est synonyme de « santé ».
L’existence de chaque individu, petite parenthèse dans le courant infini de la vie universelle, ne doit pas interrompre avec barbarie et négativité le flux énergétique d'élévation cosmique qui trouve sa plus grande expression dans l’évolution mentale de l’humanité.
Nous nous émerveillons souvent devant la nouvelle de personnes avant plus de cent ans. Pour la plupart, il s'agit de petites communautés très simples ou de personnages mystiques comme les Yogi, qui fondent leur existence sur la pureté du physique et de l’esprit.
Nous ne pouvons pas tous être des Yogi, mais nous pouvons prendre conscience de la voie royale, devant nous, pour améliorer le monde.
C’est à ce moment que beaucoup se demandent : « Et quel est le rapport de tout ça avec la chance d’être allergiques » ?
Il y en a un ! Il y en a un !
Laissez-moi le temps de vous raconter mon histoire d'allergologue allergique et vous comprendrez le lien entre l’environnement malade et les allergies ainsi que le rôle important que doit jouer l'allergique pour intervenir positivement sur un possible monde meilleur.
HISTOIRE COURTE D'UN ALLERGOLOGUE ALLERGIQUE
Mon histoire de sujet allergique a commencé à 18 ans avec une rhinite de saison classique, mais, en y pensant aujourd'hui, tous les signes d'atopie (prédisposition aux allergies) étaient déjà présents dans mon enfance : la croûte de lait à la naissance (de petites croûtes blanchâtres sur le cuir chevelu du nouveau-né), apparition d'urticaire prurigineuse sur les membres inférieurs chaque fois que ma mère me préparait le lait de poule que j'adorais (intolérance aux protéines de l'œuf cru probablement due aux vaccins obligatoires de l'enfance qui sont préparés à partir d'embryons de poulets), asthénie sans motifs qui m'a ensuite accompagné toute la vie et qui peut, depuis quelques années seulement, être intégrée scientifiquement dans un « syndrome de polysensibilité » que certains chercheurs essayent de définir et qui concerne justement de nombreux sujets allergiques.
À 18 ans, donc, au début du mois de juillet, j'étais avec ma famille dans une maison de vacances sur la péninsule sorrentine et nous avions une terrasse qui bordait un mur de soutènement d'une oliveraie. Tout était très beau, mais chaque fois que je sortais sur cette terrasse je commençais à éternuer sans arrêt et j'avais immédiatement l'impression que la cause de tous mes éternuements était cette herbe qui poussait sur le mur, que ma mère appelait l'herbe « à bouteille » car elle était autrefois utilisée pour nettoyer, telle une brosse, les bouteilles utilisées pour les conserves de tomates. Un beau jour (plutôt mauvais), j'ai eu la mauvaise idée de mettre fin à mes éternuements en éliminant la cause et, avec un sécateur, à mains nues, j'ai commencé à sacrifier mon ennemie ; cette dernière, cependant, en moins de 5 minutes, l'a emporté : j'ai commencé à avoir du mal à respirer, mes doigts gonflaient comme des saucisses et mes paupières ressemblaient à deux balles de tennis ; on m'a amené d'urgence à la pharmacie à côté de la maison, où je fis connaissance du médicament qui m'accompagna ensuite pour le reste de ma vie d'allergique et d'allergologue : le BENTELAN (béni soit le chercheur qui l'a synthétisé !).
Cette expérience me fait peur encore aujourd'hui, juste en y repensant, et cela me fait être catégorique avec moi-même et avec les patients qui me font confiance sur le fait d'être prudent dans le rapport avec toutes les substances ayant un pouvoir allergisant, et qui, de plus en plus nombreux, font partie de notre quotidien.

Arriva le jour des tests allergiques cutanés : l'unique laboratoire d'analyses conventionné par le système de santé se trouve dans la « bonne » zone de Naples et cela me semble un point positif, mais si je vous pouvais retourner dans le passé j'éviterais la torture que j'ai dû subir : en pratique, un gars avec une chemise blanche m'a fait une multitude de larges incisions, parfois profondes et saignantes, sur les deux bras, et sur lesquelles il a déposé les gouttes d'extraits d'allergènes correspondants au pollen, aux acariens, à des moisissures, à des dérivés épidermiques et à des aliments. Ces incisions ont été réalisées avec un stylet en fer, comme ceux que j'utilisais à l'école pour écrire, dont on pouvait douter de la stérilité. Le point correspondant au pollen de pariétaire se gonfla énormément, de même que celui correspondant au poil de chameau (je vous jure que je n'avais jamais vu un chameau de ma vie, et je n'étais ni au zoo ni dans un endroit où ils vivent). J'aurais dû faire une deuxième séance et rapporter la poussière recueillie sous mon lit, mais je me gardais bien de le faire, et j'ai bien fait puisque j'ai ensuite appris qu'ils auraient posé cette poussière, imbibée d'eau du robinet, sur une incision pour tester l'allergie à la poussière de la maison, tout cela sans la moindre hygiène.
Par chance, je n'ai pas gardé de cicatrices permanentes ! Cette « barbarie » a été pratiquée dans de nombreux « centres d'allergologie » jusqu'à quelques années encore.
15 jours après les tests allergiques j'ai reçu le traitement hyposensibilisant spécifique pour la pariétaire, dont la prescription partait automatiquement des laboratoires et des centres d'allergologie, tous reliés, à l'époque, à l'unique industrie du secteur, italienne, et dont le siège était à Milan.
J'étais inscrit en première année de médecine et on m'avait parlé d'un centre d'allergologie de l'Université de Naples dirigé par le seul universitaire qui s'intéressait depuis des années à ce secteur et qui était très intéressé par les populations scandinaves ; il m'a donc suffi de déclarer que j'étais passionné de la Suède pour obtenir l'exécution hypodermique de l'extrait de pariétaire sans rien payer, mais, en échange, j'entrais dans le centre pour donner un coup de main comme étudiant en médecine. Et en pratique, pour finir, j'y suis resté pendant huit ans pour travailler gratuitement pour l'université et n'ai obtenu d'indemnisation qu'à deux années du diplôme. Je ne peux pas dire que toutes les années passées dans ce centre m'ont énormément servi pour mon évolution scientifique, mais elles ont sans aucun doute été importantes pour comprendre les mécanismes pervers qui imprègnent le monde de la médecine et notamment de l'allergologie. Je pourrais faire de nombreux exemples en racontant des épisodes et des comportements spécifiques, mais je préfère exprimer seulement deux concepts :
1) L'allergologie a toujours été caractérisée par des « lumières » et des « ombres ».
2) Les « vaccins » contre les allergies servent difficilement au patient mais servent sans aucun doute le médecin prescripteur, l'industrie et le médecin qui effectue le traitement. Ils ont provoqué de nombreuses morts et ont souvent même empiré l'état d'hypersensibilité du sujet soumis à ce traitement. Ainsi, au-delà de son efficacité ou non, je pense que c'est une pratique qui doit être abandonnée.
Les grands noms de l'allergologie sont sponsorisés depuis toujours par les industries pharmaceutiques qui peuvent conditionner leurs actes.
Les années passées dans ce centre m'ont de toute manière servi à consulter des milliers de malades et de comprendre les subtilités qui différencient inévitablement un patient d'un autre, tout en étant tous les deux étiquetés par le même diagnostic. Je me suis beaucoup dédié à l'hypersensibilité aux médicaments et, en plus de la spécialisation en Allergologie, j'ai également obtenu celle en Anesthésie et Réanimation afin de pouvoir approfondir les problèmes allergologiques en chambre opératoire et d'étudier la phénoménologie du choc anaphylactique qui ne peut être soigné qu'en réanimation. Toujours dans le domaine de l'hypersensibilité aux médicaments, j'ai étudié de nombreux types de médecines alternatives, comme l'homéothérapie, l'acupuncture (pour laquelle j'ai également un diplôme), la Lakhovsky (premier oscillateur à longueur d'ondes multiples), et j'ai compris que nous pourrions très souvent nous passer des traitements traditionnels pharmacologiques (il faudrait toujours essayer des traitements non pharmacologiques puisqu'il est toujours temps ensuite de prendre des médicaments). Le meilleur traitement pour ne pas avoir de réactions allergiques aux médicaments reste toujours la prévention, dans le sens où il ne faut prendre des médicaments que lorsque cela est absolument indispensable.
J'ai passé les dernières 27 années de travail dans le service de Pneumologie du Cardarelli, l'hôpital que j'aime encore beaucoup car il est le pilier central du système de santé de Naples et peut-être de Campagnie. Dans ce service j'ai eu l'occasion de travailler en Allergologie, mais également en rééducation respiratoire et dans les unités de soins. J'ai rapidement fait les comptes, et j'aurais soigné au cours de ces années environ 30 000 personnes, et c'est amusant de rencontrer pour plusieurs raisons des patients qui se rappellent positivement de ma personne, pour qui tu sais et dont tu es fier d'avoir été utile.
En partant en retraite j'ai décidé d'écrire avec sérénité ce document qui se veut être une publication de service pour chaque citoyen, pour pouvoir l'aider dans la jungle de la médecine moderne, pour lui raconter également le passé, pour le mettre en garde sur les dangers des traitements inappropriés et/ou dangereux, et pour être également, pourquoi pas, une opportunité de dialogue et de discussion pour s'approcher de la véritable connaissance de la réalité.
QUI SOMMES-NOUS, LES ALLERGIQUES ?
L'allergique, ou sujet allergique, atopique, ou tout ce que vous voulez, est cette personne qui, à un certain moment de sa vie, âgée d'un jour ou de quatre-vingts ans, se rend compte que son organisme n'accepte plus une substance qu'elle supportait précédemment, qu'ils s'agisse d'une substance prise par voie orale ou inhalée, ou d'une substance en contact avec sa peau, ou en contact avec une des nombreuses muqueuses qui recouvrent l'intérieur de notre corps, comme la muqueuse respiratoire, digestive, oculaire, en donnant des signaux, parfois plus graves, qui vont de la rhinite à l'asthme bronchique, de l'urticaire à l'eczéma et à l'œdème cutané, de la colite à l'iléite. Dernièrement, l'allergie a également été reliée à des problèmes qui impliquent divers organes de notre corps, du système nerveux aux reins, voir le système hématopoïétique.
À partir des années soixante, il y a eu un boom de nouveaux centres d'allergologie, de nouvelles écoles de spécialisation universitaire dans le domaine, de nouvelles industries qui ont mis sur le marché des produits qui auraient permis de guérir de l'allergie (ce qu'on appelle les « vaccins », qui se sont révélés être un gros commerce) et des produits plus sérieux qui soulagent les symptômes de l'allergie comme les antihistaminiques, les bronchodilatateurs et des dérivés cortisoniques. De nombreux allergologues s'enrichissent en vendant du « vent » aux patients ignorants, en leur pratiquant des traitements qui, d'après eux, leur permettraient de guérir de l'allergie ; puis, avec le temps, une fois terminée la suggestion collective qui faisait penser à l'allergie comme une véritable « maladie » que l'on pouvait guérir, les patients ont commencé à se passer de médicaments qui promettaient la guérison et ils se sont contentés d'utiliser ces médicaments qui « soulageaient » simplement leurs symptômes. Par chance, la « mode » de l'allergologie, comme spécialité à choisir par des médecins qui veulent se faire de l'argent, a ralenti lentement, mais reste encore forte, en ce qui concerne les spécialistes actuels, la conviction que l'allergie est une maladie et non un signe fort que l'être humain se dirige vers la non-acceptation d'un monde de plus en plus rempli de substances toxiques et polluantes diffuses dans l'air que nous respirons, dans les aliments, dans les substances avec lesquelles nous sommes en contact. On parle désormais d'une proportion d'un être humain sur 5 qui serait aujourd'hui allergique. Une augmentation aussi considérable d'une maladie ne se retrouve que dans les épidémies, mais dans le cas des allergies, aucun germe n'est impliqué.
Comme pour toutes les « maladies », la recherche, même en allergologie, se déplace en réduisant les particules qui nous composent afin de chercher quel médiateur chimique nous manque, quel anticorps est de trop, quel est le gène de prédisposition, sans jamais se pencher un instant sur une vision globale de cet homme qui, avec le temps, refuse de plus en plus cette substance. Comment est-il possible de ne pas s'arrêter pour observer ce qui a changé autour de nous et pourquoi de plus en plus d'individus montrent-ils des signes d'intolérance ? Une intolérance qu'un groupe de personnes à qui nous avons confié la tâche de gérer notre santé continue d'appeler « maladie », qui continue de chercher le moyen de la « guérir », cette intolérance qui n'est autre qu'une expression très sensible et évidente de défense que notre corps met vigoureusement en place pour nous faire comprendre les erreurs continuelles que nous poursuivons.
L'organisme humain est une machine parfaite qui, pour vivre dans l'environnement qui l'entoure, en plus de nombreuses autres fonctions, a également comme caractéristique de se défendre. Cette défense est réalisée de plusieurs manières, certaines bien manifestes, comme le fait de courir pour s'éloigner d'un danger, comme l'expérience, la connaissance et la mémoire des choses, comme le fait de savoir que mettre une main sur le feu nous fait du mal, avec les réflexes neuromusculaires correspondants. D'autres systèmes de défense sont au contraire plus subtils, invisibles à nos yeux, et sont utilisés par notre corps sans peur et sans que nous n'en ayons jamais conscience. Le système immunitaire, en effet, travaille continuellement pour bloquer toute entrée éventuelle de microbes ou de particules étrangères de tout type, et il se trouve que les allergies les plus communes sont celles envers les allergènes de pollen, d'acariens, de moisissures et d'aliments. Pourquoi l'organisme, comme cela a lieu pour les rejets de greffes d'organes, ne reconnaît-il pas un pollen qui pendant des milliers d'années a toujours été présent dans l'air que nous respirons ? Au lieu d'accuser notre organisme qui serait « malade », essayons de poser quelques hypothèses plus cohérentes avec la transformation de l'environnement qui nous entoure :

1) Le pollen, enveloppé dans une atmosphère polluée, pourrait avoir subi une transformation si importante qu'il serait reconnu comme étranger par notre corps.

2) La muqueuse respiratoire, enflammée par les agents polluants, ferait passer plus facilement de petites particules qui passent les barrières défensives normales de la superficie de la muqueuse respiratoire, déclencherait une réaction de défense par des mécanismes de soutien.

3) L'organisme humain, bombardé par des substances toxiques au quotidien, met en état d'alerte tout le système immunitaire afin que, comme pour le phénomène du « tir allié », elles soient reconnues comme des substances étrangères qui étaient jusqu'alors supportées.

D'autres causes pourraient être trouvées si les cerveaux des chercheurs, plutôt que de se focaliser sur la recherche d'une maladie, se concentraient sur la vision globale de l'homme avec l'environnement qui l'entoure.

À la question de savoir pourquoi un frère est-il allergique et pas l'autre, je réponds facilement en affirmant que le frère allergique est plus sensible que l'autre (grosso modo, dans le sens où il a une sensibilité cérébrale et sensorielle supérieure) et qu'il est devenu allergique parce que son système de défense a d'abord atteint le seuil de réactivité qui le porte à être un sujet allergique. Cela signifie que lorsque l'environnement empirera inévitablement, le seuil de réactivité sera également dépassé par le frère non allergique qui deviendra lui aussi allergique : nous expliquons ainsi pourquoi il y a 100 ans un homme sur 100 était allergique et qu'aujourd'hui il y en a un sur cinq.
La chance d'être allergique tient donc également dans le fait de prendre conscience d'être plus sensibles et de représenter un signe important pour la défense du genre humain. Lorsque nous deviendrons tous allergiques, on passera aux intoxications collectives avec l'anéantissement des populations, si l'on ne trouve pas de remède à la dégradation continuelle du cadre de vie.
Tous les êtres humains produisent des IgE, les anticorps des allergies, mais chez le sujet allergique ils sont produits en grande quantité pour des substances spécifiques. En Italie il y a de nombreux sujets allergiques au pollen de la pariétaire, une mauvaise herbe présente sur les murs, alors qu'aux États-Unis il y a de nombreuses allergies au pollen d'ambroisie, une herbe de la famille des composées. Si un Italien et un Américain tous les deux allergiques échangeaient leurs lieux de vie, ils ne souffriront plus d'allergie (tant qu'ils ne deviennent pas sensibles également aux herbes locales). Un Esquimau ne souffre pas d'allergie respiratoire : comment peut-on donc parler d'allergie indépendamment de l'environnement ? Il y a des cas où des enfants avec des formes graves d'asthme allergique sont contraints de vivre au bord de mer où ils sont parfaitement bien, je répète, parfaitement bien ! Ou une personne est malade, ou elle ne l'est pas, et si en bord de mer je vais très bien, est-ce que je suis malade ?
La sensibilité de l'hypersensible est pour moi quelque chose de super. Je n'aurais pas pu bien faire mon travail sans ce don. J'ai souvent fait des diagnostics en me fiant simplement à mon sens d'hypersensible, lorsque, par exemple, j'examinais des patients qui habitaient dans des lieux humides, dans lesquels se développent facilement des moisissures de tout genre : je le ressentais immédiatement de cette odeur caractéristique qui venait de leurs vêtements, ou de la paperasse clinique qu'ils me présentaient. Dans ces environnements on peut facilement souffrir d'asthme et de bronchite, et j'ai résolu de nombreux cas en faisant adopter des solutions pour éliminer les murs humides ou, dans les cas extrêmes, en faisant changer de maison. Il s'agissait parfois de personnes sans argent, qui n'avaient pas les moyens de faire des rénovations et avaient peiné pour trouver un lieu où vivre, je m'énerve toujours quand je pense à l'argent que l'État dépense pour des médicaments, faisant devenir des malades chroniques pour la vie quand pour un millier d'euros on pourrait résoudre définitivement ces problèmes avec une économie assurée sur le temps, lorsque l'on fait les comptes.

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